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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 14:26

Dans son interview publiée dans le Journal du Médecin, rappelons que le Pr Brotchi avait notamment déclaré: " [...]Je ne comprends pas que les autorités ne rendent pas cette vaccination (antirougeoleuse) obligatoire. Les gens doivent bien se rendre compte qu'en médecine, le risque zéro n'existe pas. Un médecin ne va jamais garantir le succès d'un traitement à 100%. Dans ce cas précis, on dispose d'un vaccin efficace et gratuit. Même administré les trois premiers jours de la maladie, le vaccin est encore efficace.[...]"

   

Une étude scientifique* réalisée par différents scientifiques finlandais et publiée en 1998 dans le très officiel American Journal of Epidemiology précise ainsi, très clairement que, même dans des populations très vaccinées contre la rougeole, des épidémies peuvent encore survenir.

 

Les auteurs ont ainsi étudié la contagiosité dans différentes circonstances (à l'école, à la maison, etc) de personnes précédemment vaccinées. Il en ressort que même des personnes correctement vaccinées peuvent s'avérer contagieuses et donc participer à la dynamique infectieuse.

 

Suite à une réunion de 144 étudiants dans un local peu ventilé, au sein duquel circulait le virus rougeoleux, le virus s'est propagé et les personnes infectées de façon indirecte, donc plus tardive, avaient un haux risque de contracter la rougeole, même si elles avaient été revaccinées (ayant donc reçu la vaccination complète préconisée, en 2 doses).

 

Quand des enfants d’une même famille ont partagé une chambre à coucher dans laquelle se trouvait un cas de rougeole, on a pu observer un risque de 78% (7 enfants sur 9) parmi les vaccinés.

 

On a pu observer que les vaccinés présentaient une incubation deux jours plus courte que les personnes non vaccinées.  

 

Les étudiants vaccinés comme les étudiants non vaccinés pouvaient également infecter leurs frères et sœurs. Une protection totale contre la rougeole pourrait ne pas être réalisable, même parmi les revaccinés quand les enfants sont confrontés à une forte exposition au virus de la rougeole.

 

** Explosive school-based Measles Outbreak - Intense exposure may have resulted in High risk even among revaccinees.", American Journal of Epidemiology, Mikko Paunio et al., 148:1103-10,1998

 

 

Ce qui précède suffit donc amplement à contester la pertinence des autres propos du Pr Brotchi en faveur de l'obligation vaccinale: "[...] Ce refus (de vaccination) met en danger d'autres personnes. De plus, les médecins ou les autorités ne sont pas à l'abri d'une action en justice déposée par des personnes qui attaqueraient la non obligation de vaccination. Il faut donc rendre cette vaccination obligatoire. C'est la solution qui s'impose."

 

Il suffira donc au législateur de faire valoir, auprès de ces personnes, le fait que, même des personnes dûment vaccinées peuvent être à la source d'une épidémie qui les auraient frappés eux ou des membres de leur famille....ce qui revient à admettre que le vaccin préconisé est loin d'être, de facto, une panacée. Mais cela, c'est un peu "le serpent qui se mord la queue" et on en revient toujours à la seule et véritable solution qui s'impose: la loi de mars 2002 sur le droit des patients et qui consacre le consentement libre et éclairé.

 

Si cette loi était vraiment respectée en toutes circonstances, aucune personne ne pourrait se plaindre d'avoir fait le choix, en toute connaissance de cause, de la vaccination ou de la non vaccination. Cette loi consacre donc très clairement le principe d'autonomie du patient, suffisamment responsable pour prendre soin de sa santé, ce qui est déjà beaucoup, pour autant qu'on lui en donne les moyens via une information suffisamment honnête, pluraliste et rigoureuse.

 

Culpabiliser les personnes en tentant de les rendre responsables de la santé ou de la maladie d'autrui consiste à nier la primauté du terrain d'une part ("le microbe n'est rien, le terrain est tout" a même avoué Louis Pasteur à la fin de sa vie) et à affirmer implicitement qu'un certain nombre de gens devraient être sacrifiés (effets secondaires inévitables, pour tout médicament) pour le soi-disant "bien commun" d'autre part, ce qui fait furieusement penser à de sombres thèses du passé.

 

Enfin, pour en revenir plus spécifiquement aux propos du sénateur Brotchi relatifs aux risques de la vaccination ("Les gens doivent bien se rendre compte qu'en médecine, le risque zéro n'existe pas. Un médecin ne va jamais garantir le succès d'un traitement à 100%."), citons notamment le Dr François Choffat, en p.129 & 130 de son livre "Hold-Up sur la santé":

 

"Le coût des campagnes ROR est important et leur bénéfice douteux. Les vaccins sont différents d'un traitement médicamenteux qu'on peut interrompre en cas d'intolérance. Ils modifient durablement le fonctionnement du système immunitaire et peuvent provoquer des déséquilibres tardifs qui ne seront pas identifiés sans étude collective systématique. Le vaccin contre la rougeole protège les 95% des vaccinés, mais ces derniers seront-ils pour autant en meilleure santé? Si on avait laissé les parents choisir librement de faire vacciner ou non leurs enfants, et qu'on avait enregistré leurs observations, on aurait eu des éléments de comparaison valables entre vaccinés et non vaccinés, à condition de suivre les enfants sur la durée et dans leur globalité. [...]. On aurait pu comparer les deux groupes, vaccinés et non-vaccinés, pour leur résistance aux infections, pour leur développement neurologique, pour la survenue d'allergies, de dyslexie, de troubles psychiques, d'autisme, de maladies auto-immunes. Car ce vaccin a été accusé de provoquer toutes ces maladies, autrement plus graves que la rougeole. Le ROR n'allège certainement pas le coût des soins. Il est même probable qu'il contribue à l'alourdir."

 

En outre, et puisque ces effets secondaires du ROR ne sont ni quantifiés, ni évalués, on peut aussi citer, par analogie, le Dr Marc Girard qui s'exprimait en ces termes, au sujet du vaccin anti-hépatite B et qui répond ainsi indirectement fort bien à la certitude qu'a le Pr Brotchi qu'il faudrait rendre cette vaccination obligatoire:

 

"L'argument constant d'un bon nombre a été que dans le cadre du vaccin contre l'hépatite B, le nombre de cas de scléroses en plaques observés ne dépassait pas le nombre de cas attendus. Or, il n'existe pas de registre de cette maladie. Et on sait de façon notoire qu'il y a une sous-notification des observations. C'est comme si un professeur de mathématiques annonçait à ses élèves que "a" est plus petit que "b", alors qu'on ne connaît ni "a" ni "b" ! "(Dr Marc Girard in Alternative Santé n°319, février 2005)

 

 

Lire aussi notre communiqué de presse du 6 juillet dernier "Rougeole: l'obligation vaccinale est scientifiquement et politiquement indéfendable." (aussi publié sur Agoravox)

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commentaires

D
<br /> Si j'accepte son Vaccin et sa puce RFID , je pourrai rentrer dans son club svp ?<br /> <br /> http://archives.lesoir.be/?action=nav&gps=541493<br /> https://www.facebook.com/pages/Jacques-Brotchi/61773348309<br /> <br /> <br />
Répondre
I
<br /> <br /> http://www.initiativecitoyenne.be/article-les-parlementaires-fran-ais-votent-le-fichage-biometrique-de-45-millions-de-fran-ais-79028589.html<br /> <br /> <br /> <br />

                    

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