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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 18:21

L'Europe divisée sur le Gardasil

 

Une étude montre un risque accru mais minime d’atteintes cérébrales après vaccination contre le cancer du col de l’utérus.

 

Après la polémique, la réflexion scientifique. Aiguillonnée par les plaintes d'une quarantaine de Françaises persuadées que le Gardasil est à l'origine de leurs problèmes de santé, l'Agence européenne des médicaments (EMA) planche sur la sécurité de ce vaccin prescrit aux filles de 11 ans pour prévenir des lésions du col de l'utérus. Selon un document interne du Comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (Prac) consultable en anglais sur le jdd.fr, les experts européens sont divisés. Pas sur la question fondamentale, celle du "bénéfice/risque du produit", qui, écrivent-ils, "reste positif".

 

En se fondant sur une analyse de la base EudraVigilance, les experts pointent un très léger accroissement du risque d'atteintes cérébrales (encéphalomyélites aiguës disséminées) chez les filles vaccinées. Un effet secondaire déjà suspecté aux États-Unis, au Canada, en Australie, au Japon et en Suisse où il figure sur la notice. Faut-il alerter les familles européennes? C'est là que les spécialistes se divisent. Oui, estiment Suédois et Néerlandais. Non pour les Britanniques, d'autant que le mécanisme biologique potentiel est "spéculatif". Le rapport ne précise pas la position de la France. "S'il est avéré, c'est un risque minime, inférieur à 1 pour 100.000 vaccinations. Le produit est sûr", décode Nicolas Ferry, de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

 

"L'urgence est l'organisation d'un dépistage généralisé"

 

Depuis le dépôt de plainte d'Océane Bourguignon à l'automne 2013, la contestation anti-Gardasil­ se poursuit. Après une pétition signée par 700 médecins, Gérard Bapt vient d'écrire à Hollande, qui a fait de cette vaccination une des mesures phares du nouveau plan cancer.


Dans sa lettre accessible sur le jdd.fr, le député PS réclame la réalisation d'une étude à partir de la base de données de l'Assurance maladie, "seule susceptible d'affirmer ou d'infirmer un éventuel risque" concernant "le système nerveux central ou les maladies auto-immunes­" pointé dans des études scientifiques depuis 2011. Un chantier déjà engagé par l'ANSM. "Dans ce contexte de défiance, je pense raisonnable d'attendre [ces] conclusions avant de […] généraliser une vaccination anti-HPV chez nos jeunes collégiennes", écrit l'élu, qui soulève une deuxième controverse : celle de l'opportunité de cette piqûre.

 

Gérard Bapt rappelle que l'efficacité de la vaccination n'est pas totale et estime que sa généralisation devrait être débattue, notamment en raison de son coût élevé. Au passage, il fait un plaidoyer pour le frottis: "L'urgence est l'organisation d'un dépistage organisé et généralisé." Cette nouvelle offensive ne manquera pas d'agacer les experts du ministère de la Santé et les sept sociétés savantes de médecins à l'origine d'une contre-pétition de soutien aux deux vaccins préventifs (le Gardasil de Sanofi Pasteur MSD et le Cervarix de GSK). Tous martèlent que le produit est sûr et bénéfique pour prévenir le cancer.

 

Source : JDD

 

Un scandale de plus ! Voilà un vaccin qui estropie tout à fait inutilement des jeunes femmes (sans parler aussi des décès !) pour des bénéfices toujours non prouvés mais le rapport bénéfices/risques resterait positif et le vaccin serait sûr ? On se moque tragiquement du monde ! Même si le vaccin n’avait donné qu’un cas d’encéphalomyélite de plus que dans le groupe témoin, ce serait encore NETTEMENT TROP mais ici, le bilan est beaucoup plus sombre car ce sont des milliers de jeunes femmes qui souffrent en silence : les chiffres du VAERS (système américain de recensement des effets secondaires) sont à ce sujet tristement exemplaires et ce d’autant plus, que ce qui est officiellement rapporté ne correspond selon les revues médicales tout au plus qu’à 1 à 10% des chiffres réels en termes d’effets secondaires GRAVES ! La seule préoccupation des experts-idéologues est de sauver l’image de la vaccination et certainement pas des vies humaines. Ces gens-là devraient être poursuivis en justice (si seulement la justice était impartiale !) Mais ce jour viendra où des Ministres et des experts officiels devront répondre de leur négligence volontaire et de leur irresponsabilité délétère dans des affaires pourtant aussi graves.

 

USA

Rapports d’effets secondaires des vaccins contre le HPV

 

                 Mise à jour des chiffres au mois d’avril 2014   

 

VAERS : Organisme officiel américain de vaccinovigilance qui recueille les rapports d’effets secondaires possibles des vaccins aux Etats-Unis. Il est contrôlé par le CDC et la FDA

 

Description

Total

Infirmes

1.129

Décès

165

N’ont pas récupéré

6.977

Frottis du col anormaux

570

Dysplasies du col de l’utérus

241

Cancers du col de l’utérus

78

Cas où le pronostic vital a été engagé

627

Visites aux urgences

11.562

Hospitalisations

3.614

Séjours hospitaliers prolongés

247

Effets secondaires graves

4.828

Effets secondaires

34.700

 

sud-ouest-20-mai-2014.jpgParu dans le Journal Sud Ouest du 20 mai 2014

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