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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 12:21

Un article du Soir du 17 avril dernier était intitulé "Mammographies contestées".  

Il revenait sur "deux études qui discutent le dépistage du cancer du sein".

 

Mais surtout, son contenu ne pouvait pas ne pas faire penser à la situation dramatique qui concerne les vaccins, tant plusieurs points communs sont flagrants...

 

1°) Le caractère inutile pour un très grand nombre d'une pratique médicale de masse (c'est à dire aveugle)

 

On peut en effet lire "Un grand nombre de femmes de plus de 50 ans présentant un risque de cancer peu élevé passent donc inutilement ces examens."

 

Or, on aurait tout aussi bien pu paraphraser ainsi, en ce qui concerne les vaccins:

 

"Un grand nombre de personnes vaccinées qui présentaient un risque faible voir nul d'être en contact avec la maladie et surtout de souffrir de ses complications ont donc reçu inutilement des vaccins."

 

2°) Le gaspillage que cela représente pour les finances publiques

 

On peut en effet lire aussi dans cet article du Soir que "Selon les estimations, les pouvoirs publics pourraient réduire le coût moyen du dépistage par patient de 37% en recourant à une stratégie "plus intelligente"."

 

Or, on aurait tout aussi bien pu paraphraser ainsi en ce qui concerne les vaccins:

 

"Selon les estimations, les pouvoirs publics pourraient réduire de X % le budget de la vaccination (et de la Sécurité Sociale en général, au vu de tous les effets secondaires de vaccins, par ailleurs assumés par la collectivité). "

 

3°) Le Mieux est l'Ennemi du Bien: à vouloir trop prévenir, on nuit!

 

On peut en effet lire ensuite: "Pour 2500 femmes dépistées, un décès par cancer du sein est évité, mais six à dix patientes se voient imposer des traitements lourds alors qu'elles ne souffrent que de formes bénignes de cancer du sein. Le prix humain de ce "surdiagnostic" n'est guère anodin: 1169 à 1948 femmes ont inutilement subi des interventions chirurgicales ou des chimiothérapies."

 

Or, on aurait tout aussi bien pu paraphraser ainsi en ce qui concerne les vaccins:

 

"Pour X milliers de gens vaccinés, un décès ou X infections sont peut-être évités, mais des dizaines d'autres gens ont attrapé des maladies auto-immunes, des troubles neurologiques, des allergies ou des convulsions etc. Le prix humain de cette survaccination n'est donc guère anodin: X personnes ont inutilement subi des examens coûteux, des traitements lourds alors qu'elles étaient initialement en bonne santé avant la vaccination."

 

4°) Des bénéfices exagérés et des risques tus ou, à tout le moins, minimisés

 

Dans ce salutaire article du Soir, on peut également lire au sujet des mammographies, l'avis du Dr Gilbert Welch du Darmouth Institute for Health Policy, selon lequel "La vérité, c'est qu'on a exagéré les bénéfices du dépistage, tout en ignorant ses inconvénients."

 

Mais s'agissant des vaccins, on aurait tout aussi bien pu dire exactement la même phrase. D'ailleurs, c'est en substance exactement ce qu'a estimé le Jury d'Ethique Publicitaire dans sa décision du 9 novembre dernier au sujet de la publicité partiale des autorités en faveur des vaccins.

 

5°) Le côté "loterie" de cet acte médical où il y a bien plus à perdre qu'à gagner

 

Le Soir n'hésite pas non plus à relayer l'avis de Pierre Biron, professeur honoraire de pharmacologie à l'Université de Montréal, qui assimile la mammographie à "une loterie" et qui dit d'ailleurs aux femmes sans risques particulier: "Celles-ci doivent savoir, quand on les invite à une mammographie,  qu'il y a beaucoup plus de billets perdants que de billets gagnants."

 

Or, pour les vaccins aussi, il s'agit d'une énorme roulette russe avec des personnes saines qui ont bien évidemment bien plus à perdre qu'à gagner, tout reposant sur la stratégie assez cynique mais surtout très commerciale selon laquelle "chaque bien portant est en fait un malade qui s'ignore."

 

6°) Le manque d'éthique et d'objectivité des autorités avec leurs pubs trompeuses et oppressantes

 

Depuis octobre dernier, la publicité de la Fédération Wallonie-Bruxelles en faveur des "vaccins tout au long de la vie" assomme les citoyens et continuera de le faire jusqu'en octobre prochain, en dépit de la décision très dérangeante du Jury d'Ethique Publicitaire qui a estimé cette publicité TROMPEUSE et "de nature à induire le consommateur en erreur", celle-ci ayant notamment violé les exigences de loyauté et de véracité auxquelles mêmes les firmes commerciales sont normalement soumises pour leurs communications publicitaires.

 

mammotest.jpg

Mais cette publicité grotesque en faveur des vaccins qui ose, sans rire, les comparer au port du casque, de la ceinture de sécurité ou à un parapluie, est évidemment aussi à mettre en parallèle avec la publicité scandaleuse de cette même Fédération Wallonie-Bruxelles en faveur du mammotest, puisque celle-ci n'hésite ainsi pas à faire parler les seins des femmes avec une voix automatique sinistre affirmant "Bonjour, nous sommes vos seins, et on a quelque chose à vous dire droit dans les yeux. Voilà, on aimerait que vous fassiez le mammotest, pour nous c'est important. Il est gratuit et permet de dépister le cancer du sein car en cas d'anomalie, plus vite c'est dépisté, mieux c'est soigné! Et ainsi, vous prenez soin de nous. N'attendez pas que vos seins vous le réclament, entre 50 et 69 ans, faites le mammotest tous les deux ans."

 

Il y a donc, dans un sujet comme dans l'autre, des slogans simplistes qui assimilent ainsi implicitement les citoyens à des imbéciles ou  à des simples d'esprit.

 

7°) La fissuration totale de la fausse unanimité médicale qui n'a en fait jamais existé

 

Il est assez piquant de constater qu'une prétendue "vérité scientifique" soi-disant issue d'un "consensus des pairs" peut très rapidement être battue en brèche, ce qui donne ainsi la mesure de la confiance que les gens peuvent réellement avoir en leurs médecins en général.

 

Car tous ces médecins qui ont tant insisté auprès de tant de femmes pour qu'elles passent le mammotest ne seront assurément pas pressés de leur signaler qu'elles ont, pour beaucoup, couru des risques inutiles dus aux radiations et aux surdiagnostics...

 

De même, tous ces médecins qui recommandent à l'heure actuelle, avec tout le zèle qu'on leur connaît, ces vaccinations incessantes des enfants et des adultes, ne seront non plus guère pressés de s'excuser ou d'indemniser les victimes de leurs bons conseils au fur et à mesure qu'éclatent les vérités sur les dangers largement sous-estimés des vaccins.

 

Dans un cas comme dans l'autre, les médecins ne respectent d'ailleurs pas leur obligation d'information suffisamment complète que pour que les patients puissent valablement consentir(loi sur les droits du patient de 2002) et s'exposent ainsi potentiellement à des poursuites pour les conséquences négatives de leur communication partiale.

 

La fausse unanimité médicale qu'on a donc sans cesse voulu faire valoir en matière de vaccins comme de dépistage mammographique se fissure donc de plus en plus, pour ne pas dire qu'elle vole même en éclats.

 

Ceci démontre donc de façon fracassante l'impérative nécessité pour les patients de s'informer avant tout par eux-mêmes plutôt que de rester uniquement tributaires de conseils médicaux "d'experts" possiblement si fragiles et si éphémères, avec le risque non négligeable de regretter de les avoir aveuglément suivis, lorsque la vérité des faits aura fini par la suite par en contredire totalement le bienfondé. Mais cela rappelle aussi enfin, l'intérêt de la défense du pluralisme tant thérapeutique que préventif, de façon à développer des approches qui puissent satisfaire un maximum de patients, en dehors de toute "soumission consentie".

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