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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 19:27

Le 4 janvier dernier, dans un article de Cyberpress, intitulé "Grippe aviaire: l'OMS veut aller au-delà de la controverse", on pouvait lire les propos du Dr Fukuda de l'OMS -le même qui prétendait sans rire que l'OMS n'avait jamais changé ses critères de pandémie à l'occasion du H1N1- et qui s'exprimait suite aux recherches hasardeuses menées à l'Erasmus Medical Center de Rotterdam dans le but de rendre le dangereux H5N1 transmissible d'homme à homme.

 

Dans ce faux débat sur la censure ou la liberté scientifique et le prétendu risque (assez grotesque) de bioterrorisme, l'OMS ressort ses vieux cartons et ses projets de longue date:

 

"L'OMS s'est impliqué dans le débat récemment afin «d'apporter un équilibre aux discussions», a mentionné le Dr Fukuda.

 

Cette implication est notamment liée au fait que l'OMS craint que la controverse actuelle - et tout impact que l'affaire pourrait avoir sur la recherche sur le H5N1 - puisse nuire aux efforts des quatre dernières années afin d'aboutir à un accord sur le sujet, appelé «Préparation en cas de grippe pandémique: cadre pour l'échange de virus grippaux, l'accès aux vaccins et autres avantages».

 

Le cadre a été approuvé en mai dernier lors de l'Assemblée mondiale de la santé - le conseil de direction de l'OMS - et prévoit un réseau de surveillance international des virus présentant un risque de pandémie. En contre-partie, les pays auront accès à une série d'avantages, dont des vaccins contre l'épidémie ou des fonds de compagnies pharmaceutiques pour financer les activités de surveillance.

 

L'OMS craint par ailleurs que la tendance à percevoir la controverse à travers un seul prisme - celui de la censure contre le bioterrorisme par exemple -, ne rendra pas justice à toutes les autres questions auxquelles il faut répondre sans tarder.

 

Parmi celles-ci, on s'interroge sur la marche à suivre après avoir constaté l'existence du virus. Le Dr Fukuda reconnaît également que la recherche sur des virus modifiés doit être faite sur des animaux afin de vérifier l'innocuité des vaccins. «De prime abord, cela semble correct. Mais qu'allez-vous faire avec cela? Comment allez-vous le faire? Est-ce que le processus a été analysé?», a-t-il souligné.

 

Le 1er janvier dernier, le site SanteLog nous informait déjà de la publication de l'avis de l'OMS du 30 décembre, jour du décès d'un homme en Asie suite au H5N1. Et cet avis de l'OMS disait que ces recherches (d'apprentis sorciers) devaient se poursuivre!

 

Selon l'OMS, "le risque H5N1 continue d'augmenter", prétextant qu'une mutation naturelle pourrait rendre le virus mortel également très transmissible: n'est-on pas là en réalité en train de préparer l'opinion publique à pareille éventualité à coups d'articles et de communiqués?

 

Pour l'OMS toujours, le fait que "les Etats doivent se "partager" les virus" constitue un impératif scientifique et une nécessité de santé publique.

 

Une fois encore, on constate un acharnement, une sorte de fascination malsaine et plus que suspecte pour de futures pandémies tant attendues alors qu’il y a 15 ou 20 ans, aucun journal n’en parlait…

 

On parle d’accords pour « le partage de virus et des avantages » sans que les citoyens n’aient aucun détail précis sur ces procédés ni aucun contrôle sur eux.

 

Les préparatifs pour de futurs vaccins pandémiques H5N1 vont aussi bon train comme l’exemple de la firme Medicago au Canada, l’a montré.

 

On prétend « protéger la santé publique » avec le « partage de virus » mais qui dit partage des virus dit aussi circulation de ceux-ci et donc accroissement du risque.

 

Le n°2 de l’OMS, Dr Fukuda affirme une absurdité sur le ton d'une vérité révélée à savoir qu’il faut tester sur les animaux de futurs vaccins, alors que les exemples ne manquent pourtant pas pour démontrer que la tolérance sur les animaux n’est absolument pas un gage de tolérance chez l’homme et que donc, la transposition ou l’extrapolation des résultats sur les premiers n’est pas forcément pertinente pour les seconds. Il sera par conséquent, tôt ou tard, question d’une nouvelle vaccination expérimentale sur des cobayes consentants ou non.

 

Dans ce dossier, les opacités, les contre-vérités et les incohérences sont omniprésentes. Or, pour faire cesser ce « cirque pandémique », il va sans dire qu’il faudra une réaction citoyenne extrêmement ferme et déterminée et ce d’autant plus que la désapprobation citoyenne, déjà substantielle, au cours du H1N1 n’aura pas suffi. Enfin, rappelons que toutes ces manigances ont aussi un coût financier faramineux, qu’il serait beaucoup plus légitime d’investir ailleurs, au service des citoyens.


 

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