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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 23:03

29 février 2012,

Dr Suzanne Humphries MD, néphrologue.

International Medical Council on Vaccination. (Traduction d'extraits)

 

Fotolia--femme-enceinte.jpg

Il n’y a aucun doute que les obstétriciens et les médecins généralistes de par le monde ne manqueront pas de faire l’éloge d’une publication toute récente « Résultats néonataux après la vaccination anti -grippale pendant le grossesse : une étude randomisée et contrôlée. »

Les médecins, les comités consultatifs, ainsi que les représentants des firmes pharmaceutiques ne rateront pas l’occasion de citer cette étude étant donné le fait que leur travail consiste à augmenter les taux de vaccinations et les ventes en prenant pour cible les femmes enceintes.

 

On dira aux femmes enceintes que se faire vacciner contre la grippe pendant leur grossesse est non seulement sans danger, mais protégera contre l’une des conséquences possibles de faire une grippe en étant enceintes – le faible poids à la naissance.

 

Combien de médecins se donneront-ils la peine de lire le résumé (Abstract), voire l’étude entière ? Dans la vie trépidante de la pratique médicale, ils risquent de prendre pour argent comptant l’avis d’un collègue et s’empresseront de rassurer les mères sans méfiance qu’il faut absolument faire ce vaccin.



Cette étude fait apparaître plusieurs problèmes dont le moindre est le fait qu’elle a été financée par la Fondation Bill et Melinda Gates, ainsi que par plusieurs compagnies pharmaceutiques. Après tout, Bill n’a-t-il pas promulgué « la décennie de la vaccination » après avoir donné un chèque de 10 milliards de dollars pour pouvoir réaliser son projet ? Une grande partie de sa donation vise l’Inde et l’Afrique pour l’achat de vaccins polio, ainsi que de camions pour la livraison des vaccins dans les villages les plus reculés. Aujourd’hui les vaccins contre la grippe et destinés aux femmes enceintes sont en bonne voie d’être aussi adoptés. La rumeur veut que ce Monsieur soit candidat AU PRIX NOBEL, pour avoir eu le mérite de fournir le vaccin polio oral à des millions de nouveaux-nés et d’enfants de par le monde. Il semble maintenant que les fœtus soient devenus l’un de ses objectifs et cet article est empreint de la désinformation typique à un ralliement destiné à injecter des vaccins non testés à des femmes enceintes. Cet article s’en réfère à l’étude principale qui a également été financée par sa fondation. Avant que trop de médecins prennent les informations de cette étude pour argent comptant, jetons un coup d’œil à sa conception même, ainsi qu’à son interprétation.

 

Problème numéro un : Cette étude est intitulée «  essai contrôlé et randomisé ». En voyant ce titre, la plupart des médecins sans méfiance penseront que, pour sa validité, cette étude correspond aux critères et normes de référence classiques. Après tout ne nous a-t-on pas enseigné que ce type même d’étude était la meilleure manière de tester toute intervention.

 

- Par définition une étude contrôlée et randomisée  est une étude expérimentale, où les patients éligibles, sélectionnés pour une intervention thérapeutique, sont répartis de manière aléatoire en 2 groupes: le premier groupe reçoit le traitement, tandis que le second reçoit en général un placebo

 

- Répartition au hasard ayant pour but d'assurer que les patients répartis dans les 2 groupes de l'essai sont rigoureusement semblables en tous points, excepté en ce qui concerne l'intervention projetée

 

-  Importance clinique certaine ou probable de l'issue recherchée



Les variables étudiées doivent absolument être les seules variables entre le groupe qui reçoit le traitement et le groupe qui reçoit le placebo.



Le problème réside dans le fait qu’en qualifiant cette étude de « contrôlée », il s’agit de savoir ce qui en fait est utilisé comme contrôle. L’injection de contrôle pour la seconde moitié des personnes qui faisaient partie de cette étude a été un vaccin antipneumocoque 23 valences (« 23-valent pneumococcal ») injecté aux mères au cours du troisième trimestre de leur grossesse. Cette période de la grossesse correspond à la maturation  des valvules cardiaques, de la thyroïde, des glandes surrénales, des muscles, des poumons, du cerveau, des yeux, des systèmes nerveux et à la descente des testicules. A l’heure actuelle, la plupart d’entre nous ne sont pas encore choqués parce que le tout paraît bien emballé dans la pseudo science traditionnelle qu’est la vaccinologie.

 

L’autre question concerne l’élément « variable » parmi les deux groupes. Y a-t-il des éléments variables ? Si les deux groupes sont vaccinés comment est-il possible de pouvoir évaluer des différences en matière de sécurité, d’effets secondaires et de protection par rapport à l’infection ?

 

Donc pour résumer, l’étude a porté sur 340 femmes enceintes pour ce « Projet Cadeau de la Mère » au cours de leur troisième trimestre de grossesse. La moitié des mères reçurent le vaccin inactivé contre la grippe et l’autre moitié a reçu le vaccin antipneumocoque 23 valences en tant que « contrôle ». Après leur naissance,  les nourrissons ont reçu soit le vaccin Hib ou le vaccin antipneumocoque 23 valences, en plus des vaccins habituels du programme de vaccination à 6, 10 et 14 semaines.

 

Problème numéro 2 : l’étude a été effectuée au Bengladesh, et c’est une seconde analyse des données provenant de L’ETUDE ORIGINALE qui a évalué l’immunogénicité de la vaccination anti pneumocoque sur les femmes enceintes et les nourrissons.

 

Au départ, pratiquement un quart des bébés (24%) naissent au Bengladesh avec un DEFICIT DE POIDS . Tandis qu’aux Etats-Unis ce déficit s’élève approximativement à 8,2% des naissances. Dans les pays sous-développés, le déficit de poids provient des carences de la mère et de problèmes nutritionnels, et seulement très rarement - d’infections grippales. Au Bengladesh il n’existe aucune référence qui lui soit spécifique. Les auteurs de l’étude notent donc : « nous avons utilisé les normes nord-américaines ». La plupart des gens réfléchis pourraient normalement penser que les nourrissons du Bengladesh sont généralement plus petits que les nourrissons américains,  européens, canadiens etc. et que les normes à leur appliquer doivent être les leurs et non celles des Nord- Américains.

 

Certes, le Bengladesh a connu en 2011 un TAUX TRES ELEVE DE MORTALITE DES NOURRISSONS qui le classait à la 47 ème place par rapport aux Etats-Unis qui détenaient la 167ème place. Le Bengladesh est le huitième pays qui a la plus forte densité de population au monde. Parmi des populations aussi denses, il devrait être relativement facile d’enrôler suffisamment de mères pour former un groupe de contrôle, n’est-ce pas ?

 

Il me semble cependant qu’il y a bien d’autres moyens positifs et efficaces d’aider les habitants du Bengladesh, et tout spécialement si nous ne connaissons rien des effets à long terme de ces vaccins sur les enfants. En outre, personne ne semble se soucier de faire une recherche sur le sujet.

 

Peut-être penseriez-vous comme moi… ? «  Pourquoi Bill et Melinda ne dépenseraient-ils pas des milliards de dollars pour améliorer les conditions de vie et ne mettraient-ils pas en œuvre des programmes permettant d’assurer une alimentation durable, un approvisionnement en eau pure et une hygiène correcte dans le tiers monde, plutôt que de vacciner tout ce qui bouge sur deux jambes ? »

 

Cette étude soulève aussi d’autres questions importantes. Elle signale en fait qu’il n’existe PAS de différences quant au nombre de fausses couches des deux groupes. Cependant dans le tableau 1 on peut voir qu’il y a eu 3 fausses couches dans le groupe des vaccinés contre la grippe et aucune dans le groupe qui a reçu le vaccin contre le pneumocoque. Cela fait donc 3 fausses couches sur 172 soit 1,7%. En outre, huit nourrissons furent exclus des données d’évaluation dans le groupe ayant reçu le vaccin contre la grippe et un seul dans le groupe ayant reçu le vaccin contre le pneumocoque. Je ne puis que m’interroger sur les raisons qui ont valu l’exclusion de ces nourrissons et je me demande quels auraient été les résultats si ces 4,6% des nourrissons étaient restés inclus dans l’étude.

 

[…] Soyez rassurés, ce vaccin sera proposé à toutes les femmes enceintes du monde – avec la promesse qu’elles auront un magnifique bébé bien portant. Mais qu’adviendra-t-il des petits enfants ou des adolescents ? Aujourd’hui l’OMS essaye de solutionner les problèmes ayant trait à de MYSTERIEUSES MALADIES chez les enfants de 5 à 15 ans et ne semble pas pouvoir trouver de réponses. Combien de ces enfants, pensez-vous, n’ont-ils pas eu leur système immunitaire compromis par d’anciennes vaccinations ? Est-ce que l’OMS pourra ne fût-ce qu’envisager que les vaccins aient pu être un cofacteur ?

 

La notice du vaccin contre la grippe précise :

 

La sécurité et l’efficacité n’ont pas été établies chez les femmes enceintes et les mères qui allaitent.

  

Dans une étude clinique faite sur des enfants  de moins de 3  ans, les titres d’anticorps se sont avérés être plus bas après qu’ils aient reçu le FLUARIX qu’avec un comparateur actif. Il n’existe cependant pas d’étude adéquate et bien contrôlée chez les femmes enceintes.

  

Du fait que les études animales ne peuvent, en toute certitude, prédire la réponse humaine, le FLUARIX ne devrait être administré à des femmes enceintes  que si la chose est vraiment nécessaire.

  

Dans une étude sur la toxicité en matière de reproduction et de développement, l’effet de la sécurité et de l’efficacité n’a pu être établi chez les femmes enceintes.

  

… ET les choses risquent bien de rester comme elles sont ! Qui finalement lira cette étude, à part les parents dont l’enfant aura eu sa vie détruite après un vaccin… en espérant qu’ils la lisent à temps pour pouvoir protéger l’ enfant à venir ?

 

[…] Nous ne saurons jamais le fin mot de l’histoire, à moins que des fonds puissent permettre une étude avec véritable placebo, de préférence sur des rats et non des mères du Bengladesh et leurs enfants.

 

Source: International Medical Council on Vaccination (IMCV)

 

 

Une fois encore, nous pouvons donc constater l’illogisme total de la vaccination des femmes enceintes à qui on interdit expressément tous les médicaments non strictement nécessaires mais pour qui les vaccins seraient ainsi devenus si « indispensables » ces dernières années -et encore, ici il n'est question que de la vaccination antigrippale alors que, dans la pratique, les officiels prétendent également qu'il est sûr et efficace de vacciner les femmes enceintes et celles venant d'accoucher contre la coqueluche (vaccin Boostrix) !

Par ailleurs, autre incohérence, ce vaccin Fluarix n’est pas conseillé chez les enfants de moins de 6 mois (ces 6 mois s’entendant après la naissance) : on voit donc assez mal comment un fœtus en plein développement pourrait donc sans risques y être exposé via sa mère. Encore une preuve de plus donc d’une affirmation gratuite et cousue de fil blanc ! Enfin, soulignons le caractère particulièrement contestable de cette expérimentation sur des femmes enceintes vulnérables du Bengladesh, plus que probablement non consentantes au regard des règles élémentaires de l’éthique médicale. Et dire que cela est le fait de chercheurs et d’instances complices de pays qui n’hésitent pourtant pas à donner, à la moindre occasion, des leçons de Droits de l’Homme à toute une série d'autres Etats!

 

Voir aussi: cet article de Sylvie Simon sur la vaccination des femmes enceintes

(une information que nous avions relayée, dès décembre 2010, dans cet article-ci)

 

 

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commentaires

K
Merci beaucoup pour cette traduction (et pour toutes ces précieuses informations que vous diffusez)!<br /> <br /> La lecture de ces extraits me rappelle un article que vous devez connaître mais qu'il est peut-être utile de mettre en relation :<br /> http://www.sylviesimonrevelations.com/article-vaccins-meurtriers-pendant-la-grossesse-75659331.html<br /> <br /> Avec tout mon respect et mon soutien,<br /> KeïKo
Répondre
I
<br /> <br /> Bonsoir,<br /> <br /> <br /> Merci pour votre soutien et votre appréciation! En effet, c'est article est bien écrit. Nous venons de rajouter un lien vers celui-ci bien que le contenu intéressant qu'il communique avait déjà<br /> été signalé et incorporé dans un de nos précédents articles (du 26 décembre 2010) sur la question et intitulé "Le Point sur la vaccination des femmes enceintes", voir ici:http://www.initiativecitoyenne.be/article-le-point-sur-la-vaccination-des-femmes-enceintes-63761848.html<br /> <br /> <br /> Mais cela valait en effet la peine de rappeler ces éléments importants!<br /> <br /> <br /> Bonne nuit,<br /> <br /> <br /> Bien cordialement.<br /> <br /> <br /> <br />

                    

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