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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 22:19

14 septembre 2011

 

Philippe Mercure

 

(Montréal) Ce n'est pas tous les jours que de petites entreprises québécoises sont appelées en renfort par... l'armée américaine. C'est pourtant ce qui est arrivé à Medicago, qui a inauguré hier une toute nouvelle usine de production de vaccins pour la grippe en Caroline-du-Nord.

 

Un an après le début de la construction de cette usine financée en grande partie par le département de la Défense américain, la biotech de Québec a pris possession des lieux. Ses 37 employés ont aussitôt commencé à travailler sur leur spécialité: fabriquer des vaccins à partir de plantes.

 

«On est très fiers d'avoir réussi à entrer en opération moins d'un an après la première pelletée de terre», dit Pierre Labbé, vice-président et chef de la direction financière de Medicago.

 

«C'est une étape qui était prévue, mais qui est quand même cruciale. L'équipe de direction continue de montrer qu'elle est capable de respecter ses promesses et ses échéanciers», commente aussi l'analyste Catherine Bouchard, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

 

Le prochain défi de Medicago: fabriquer 10 millions de doses en un seul mois, une manoeuvre destinée à prouver aux autorités américaines sa capacité à produire de grandes quantités de vaccins en cas d'urgence.

 

C'est justement en situation d'urgence que Medicago s'est distinguée. Son histoire, digne d'un film d'Hollywood, commence en 2009, en pleine pandémie de grippe A (H1N1). L'entreprise québécoise attire alors l'attention en produisant un vaccin expérimental contre le virus en moins de quatre semaines, alors qu'il faut plusieurs mois aux multinationales pour faire de même.

 

Le coup d'éclat a payé. Un an et demi plus tard, la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), une agence du département de la Défense américain, attribuait 21 millions US à l'entreprise pour fabriquer une usine de calibre mondial de 97 000 pieds carrés aux États-Unis.

 

But de la chose: permettre aux autorités américaines de «répondre aux menaces biologiques émergentes et inattendues».

 

À l'époque de l'annonce, un analyste avait affirmé à La Presse Affaires qu'il s'agissait là de «l'une des plus importantes nouvelles dans le secteur de la santé au Québec et même au Canada depuis un certain nombre d'années».

 

Les vaccins produits par Medicago font encore l'objet de tests sur les patients et ne sont pas encore approuvés pour la commercialisation. Selon l'analyste Catherine Bouchard, l'entreprise pourrait commencer à toucher des revenus en 2013, peut-être avant si une pandémie de grippe se déclare et que l'entreprise est mise à contribution pour l'enrayer.

 

L'analyste croit que Medicago pourrait éventuellement faire l'objet d'une offre d'achat de multinationales comme GlaxoSmithKline ou sanofi pasteur si elle en vient un jour à concurrencer sérieusement leurs activités.

 

Le marché a bien réagi à l'inauguration de l'usine, l'action de Medicago gagnant 4 cents, ou 6,7% hier, pour atteindre 64 cents. 

 

Source : Lapresseaffaires.cyberpresse.ca

 

 

Un tel article appelle plusieurs commentaires :

 

- On le voit, il y a une militarisation croissante de la santé : déjà en 2009, le plan belge de gestion du H1N1 prévoyait que la distribution et la gestion des stocks d’antiviraux se fasse via l’armée. Qu’est-ce que l’armée a à voir avec la santé ?

 

- La surenchère qui se profile n’a rien de rassurant : c’est assez « gros » de croire que si la firme se met déjà à l’ouvrage, ce serait uniquement pour séduire les autorités par sa capacité de production…

 

- La capacité de production mensuelle en millions de doses et la stature mondiale de cette usine de production renvoient à la liberté vaccinale et aux objectifs officieux de la précédente fausse pandémie de H1N1.

 

- Il est une fois encore question, comme pour le H1N1 d’un vaccin expérimental, testé allègrement sur la population humaine ! Et l’appellation « à base de plantes » ne doit duper personne : même si un nombre croissant de gens sont désireux d’une médecine plus douce et moins invasive, à base de plantes ou pas, il s’agira toujours d’un produit expérimental, au développement précipité et qui est injecté (or pour rappel, les effets de substances injectées et ingérées ne sont PAS les mêmes !)

 

- L’article parle aussi de « promesses et de calendrier à respecter » : comment peut-on fixer un calendrier pour des pandémies si celles-ci sont « inattendues » ??

 

- Chose intéressante, on dit que la firme pourra toucher ses revenus au plus tard en 2013 et même avant si une pandémie se déclarait et que l’entreprise était mise à contribution : pourquoi la firme touchera-t-elle des revenus, même en 2013, si aucune pandémie mondiale n’a encore vu le jour ?? Quel drôle de « hasard » ça serait qu’une prochaine pandémie se produise déjà d’ici 2013 alors qu’avant le feuilleton médiatique de la grippe aviaire qui a commencé il y a quelques années, on ne parlait jamais de toutes ces menaces si pressantes de « pandémies mondiales » redoutables. Ne pas oublier non plus le fameux PROJET DE STRATEGIE MONDIALE DE VACCINATION de l’OMS/Unicef pour la période-clef 2006-2015 !

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 18:17

Un projet UE pour contrer les épidémies de type E.coli

 

par Isabelle » 13/08/2011 - 12:00:07

 

L’UE finance un nouveau projet de recherche pour faire face aux épidémies imprévisibles comme celle de l’E.coli. La Commission européenne a décidé de consacrer 12 millions d’euros supplémentaires provenant du programme-cadre de recherche de l’UE au renforcement de la capacité de l’Europe à combattre des agents pathogènes comme la virulente bactérie Escherichia coli (E.coli), qui a récemment intoxiqué près de 4 000 personnes en Europe et en a tué 46. Cet automne, un consortium international baptisé ANTIGONE entamera des travaux de recherche afin d’obtenir une description scientifique aussi complète que possible de la nouvelle souche E. coli – à laquelle près de 2,1 millions d’euros seront spécialement consacrés – et d’une série d’autres agents pathogènes virulents qui pourraient menacer la santé humaine. Grâce à une meilleure compréhension du fonctionnement de ces agents pathogènes, les scientifiques pourront élaborer des méthodes pour leur faire face. La recherche s’articulera autour des moyens pour prévenir de futures épidémies et réagir à de nouvelles intoxications. Le consortium travaillera en étroite collaboration avec PREDEMICS, un autre projet qui a déjà bénéficié d’un financement.

Mme Máire Geoghegan-Quinn, membre de la Commission européenne responsable de la recherche, de l’innovation et de la science, a déclaré: «Notre politique vise à concentrer les fonds de la recherche et de l’innovation de l’UE sur les enjeux les plus importants pour les Européens, et la santé figure évidemment en haut de la liste. Je suis donc très satisfaite que nous ayons pu allouer ces fonds supplémentaires à une nouvelle consolidation de la capacité européenne à détecter les épidémies et à y faire face».

ANTIGONE (ANTIcipating the Global Onset of Novel Epidemics, anticiper le début de nouvelles épidémies au niveau mondial), devrait compter 14 partenaires provenant de 7 pays. Ce projet rassemblera des experts spécialisés dans un large éventail de virus et de bactéries, notamment l’Escherichia coli productrice de shiga-toxines (STEC). ANTIGONE créera une base de connaissances et regroupera les ressources permettant de détecter et d’étudier les nouvelles menaces d’épidémies imprévues et d’y réagir. 

Le projet a notamment pour objectif de définir les facteurs qui prédisposent les agents pathogènes viraux et bactériens présents chez les animaux à franchir la barrière des espèces et à se transmettre à l’être humain. Lors de l’apparition de nouvelles maladies inconnues, ANTIGONE pourra réaliser et coordonner des analyses des bactéries ou des virus concernés, ainsi que de l’épidémiologie de la maladie en question et de son mode de transmission. Le projet tentera également de définir les moyens éventuels d’éradiquer la maladie et en tirera les leçons pour la prévention de nouvelles menaces.

Contexte

Ces derniers mois, l’Allemagne a subi l’une des plus importantes épidémies de syndrome hémolytique et urémique et de diarrhées sanglantes causées par l’Escherichia coli entérohémorragique, également connue sous le nom d’Escherichia coli productrice de shiga-toxines (STEC). Selon les chiffres mis à jour par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies le 27 juillet dernier, 46 personnes ont été tuées par la bactérie, dont 45 en Allemagne.

La direction générale de la santé et des consommateurs (DG SANCO) de la Commission a immédiatement actionné le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) et le système d’alerte précoce et de réaction (EWRS). Ces réseaux ont assuré une diffusion rapide des informations dans toute l’UE à la fois sur les sources d’infection alimentaires potentielles et les cas de contamination constatés chez l’homme.

La direction générale de la recherche et de l’innovation soutient depuis longtemps des projets de recherche de très haute qualité qui élaborent les outils scientifiques nécessaires pour réagir à l’apparition d’épidémies.

L’ensemble des activités de recherche sur les nouvelles épidémies bénéficie d’un budget de plus de 170 millions d’euros dans le cadre du 7e PC (2007-2013), et comprend des travaux pour améliorer la capacité à détecter de nouveaux virus inconnus (projet EMPERIE), pour élaborer des médicaments contre les virus (projet SILVER) et pour limiter la transmission de plusieurs nouvelles maladies à vecteur (projet EDENext), comme la fièvre du Nil occidental ou la dengue, le chikungunya, etc.

La Commission européenne a déjà financé des travaux de recherche sur l’E.coli entérohémorragique pathogène qui se concentraient sur les aspects de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires et de l’eau.

Elle a récemment reçu deux propositions en réponse à un «appel à propositions» (invitation à soumissionner) dans le domaine de la recherche sur les épidémies, qu’elle a jugées excellentes. La première était celle de PREDEMICS - Preparedness, Prediction and Prevention of Emerging Zoonotic Viruses with Pandemic Potential using Multidisciplinary Approaches (préparation, prévision et prévention de nouveaux virus zoonotiques qui présentent des risques de pandémie par des approches pluridisciplinaires). Ce projet se concentre sur quatre familles de virus qui peuvent être à l’origine d’une épidémie en Europe: l’influenza, l’hépatite E, la rage et les maladies causées par les lyssavirus (apparentés à la rage) ainsi que les infections dues au virus de l’encéphalite japonaise ou au virus du Nil occidental.

Vu les récents événements, l’allocation par l’UE de 12 millions d’euros supplémentaires à ce domaine de recherche permet désormais de financer aussi le projet ANTIGONE. Ce projet coordonnera la recherche sur la bactérie STEC avec celle sur d’autres bactéries et virus, comme la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, l’Ebola, le SRAS, la peste, la fièvre, etc.

Le projet prévoira une «clause de flexibilité» qui permet une réaction rapide à toute menace d’épidémie future imprévue sans que la Commission ne doive publier un nouvel appel à propositions.

ANTIGONE et PREDEMICS seront menés en étroite collaboration. 

Sources: Europa & technosciences

 

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 21:58

Le Sénégal va tester l’opérationnalité de son Plan de contingence pour la grippe aviaire

 

  22/07/2011

Dakar, 22 juil (APS) - Les services étatiques compétents et tous les acteurs concernés dont l’intervention est nécessaire en cas de grippe pandémique se réuniront la semaine prochaine à Saly (Mbour) afin de tester l’opérationnalité du Plan de contingence pour la grippe aviaire et la pandémie, a annoncé, vendredi à Dakar, le directeur de la protection civile du Sénégal, Mare Lô.
D’une durée de cinq jours, cet exercice de simulation enregistra la participation de tous les partenaires, qui doivent intervenir en cas de déclenchement d’une grippe pandémique, a précisé M. Lô, en marge d’un atelier de simulation sur les pandémies, organisé grâce aux concours du Programme alimentaire mondial (PAM).
’Au cours de cet atelier, avec tous les acteurs concernés, nous allons revoir la mise en œuvre de ce plan national’, a-t-il précisé.
 
Point focal du plan de la Direction de la prévention du ministère de la Santé, Abdoulaye Wone indique que depuis 2009 le Sénégal dispose d’un processus d’élaboration d’un Plan de contingence pour la grippe aviaire et la pandémie multisectorielle.
 
Le Sénégal, a-t-il souligné, est le seul pays en Afrique de l’Ouest à se doter d’un plan de contingence qui a été validé.
 
Selon M. Wone, ce plan prépare la Sénégal à se tenir prêt en cas de grippe endémique. ‘’C’est un plan qui prévoit la réponse du Sénégal en cas de grippe pandémique, mais aussi vise à améliorer ce plan en relevant les forces et faiblesses (…)’’, a-t-il expliqué.
 
’’Dans ce plan, il y a six ou sept secteurs prévus, ce qu’il faut en termes de masques, de médicaments pour faire face à une éventuelle grippe pandémique’’, a-t-il indiqué, assurant que ’’les stocks sont en place au Sénégal’’.
 
AB/SK/ASG

Source: Agence de presse sénégalaise (APS)
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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 17:28
La production de vaccins doublée d’ici 2015

Par Marie Joulon, 19 juillet 2011

 

 

La production mondiale de vaccins contre la grippe devrait atteindre les 1.7 milliards de doses d’ici 2015, selon un rapport de l’OMS.

 

En prenant en compte les critiques de la distribution des vaccins par l’OMS pendant la pandémie de H1N1 en 2009-2011 et l’influence commerciale possible sur son impact décisif, l’agence a annoncé que la quantité de vaccins contre la grippe serait proche des 2 milliards en 2015, alors qu’une nouvelle pandémie devrait apparaître.

 

« Nous devons prendre le vaccin contre la grippe comme un outil pour vaincre la pandémie de la grippe. » a indiqué le Dr Pathom Sawanpanyalert, directeur de la branche thailandaise du Plan Global d’Action pour la Vaccination de la Grippe de l’OMS.

 

Les experts ont suggéré que pour l’instant en tous cas, il n’y a pas assez de « capacité de produire assez de vaccins en temps voulu » si une nouvelle pandémie venait à paraître.

 

En réponse à ceci et à une prochaine pandémie, 37 laboratoires pourraient potentiellement tripler leur production, ainsi que les 11 nouveaux laboratoires qui se concentrent sur les pays en voie de développement, qui pourraient compenser le manque de production en cas d’urgence.

 

L’OMS a toutefois prévu que cela ne se produise pas en se préparant à l’avance à une nouvelle situation d’urgence.

 

« L’estimation est pour d’ici 2015, si tous les projets en cours réussissent à se mettre en place, nous aurons environ 1.7milliards de doses de vaccins disponibles » a indiqué la directrice générale de l’OMS, Marie-Paule Kieny.

 

La majeure difficulté pour créer des vaccins, surtout celui du H1N1, est qu’ils sont créés à partir du virus lui-même. De nouvelles mutations se développent sans cesse, et rendent la tâche très compliquée surtout en cas de pandémie.

 

Source : 121doc.fr

 

 

Une fois encore : QUE CACHE CETTE OBSESSION DE VACCINATION MONDIALE ?

 

Comment se fait-il qu’on sorte à peine de la fausse pandémie de H1N1 et qu’on ne cesse de nous en annoncer déjà une suivante ?

 

Comment se fait-il que l’OMS soit toujours à la manœuvre comme si de rien n’était alors que l’épisode H1N1 a clairement montré que cette agence n’était pas du tout indépendante ?

 

Comment se fait-il que ces projets ne tiennent aucun compte de l’avis des gens, de leur éventuelle acceptation et surtout de la méfiance croissante du public envers les vaccins, comme si tout était déjà décidé d’avance ?

 

Comment se fait-il que malgré les constats et les déclarations selon lesquelles de toute façon, un virus grippal mute rapidement, on s’acharne à préparer des productions de vaccins comme si cela était indispensable et indiscutable ?

 

Comment se fait-il qu’on commence aussi à vouloir mêler les pays en développement pour accroître la production alors que la saga du H1N1 a montré que ces pays recevaient les vaccins indésirables contre une maladie à laquelle ils n’étaient pas confrontés ?

 

Comment peut-on annoncer une prochaine pandémie si l’on ne joue aucun rôle dans son déclenchement et sa définition ?

 

Quelles seront les garanties pour la population avec une OMS non indépendante ainsi qu’avec un règlement sanitaire international (RSI) que tous les états du monde ont signé –sauf le Vatican et le Lichtenstein- et qui permet à l’agence onusienne de recommander aux états l’instauration d’une vaccination obligatoire, que cette future pandémie ne sera pas l’occasion d’un nouveau projet d’obligation vaccinale avec des vaccins expérimentaux ?

 

C’est MAINTENANT que le public doit se poser ces questions et voir à quelles réponses concrètes le mèneront sa réflexion et son bon sens. Et surtout, comment il compte y réagir. Tant qu’il en est encore temps.

 

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 21:42

Comme c'est bizarre: alors que les dernières investigations en la matière avaient clairement établi qu'il était tout bonnement impossible d'avoir une pandémie naturelle due à une propagation massive du virus H5N1 (précisément parce que celui-ci est peu contagieux), voilà qu'un essai clinique vient encore d'être entamé le 12 mai 2011 au CEVAC, le Centre de Vaccinologie rattaché à l'Université de Gand pour évaluer un vaccin contre le H5N1(Vogelgriep).

 

Cet essai, qui doit durer 8 mois ne s'attache qu'aux volontaire sains, en bonne santé, de 18 à 49 ans, à l'exclusion bien sûr des femmes enceintes. En fait, une population cible à l'exact opposé de celle à qui on avait, de façon très hasardeuse, préconisé dans la hâte de recevoir le vaccin expérimental anti-H1N1 puisque celle-ci regroupait les malades chroniques, les femmes enceintes, les enfants.

 

Il va sans dire que ces recherches sont au moins en partie financées par les industriels du secteur. Que cache cet acharnement à tester toujours plus de futurs vaccins pandémiques??

 

 

Ce qui se passe à ce sujet semble exactement du même ordre que l'étrangeté qu'il y avait à entendre parler du MF59 (squalène) pour des vaccins antigrippaux pandémiques en 2006, à l'occasion du 12° Congrès International des Maladies Infectieuses, à Lisbonne.

Le vendredi 16 juin 2006 très précisément, diverses présentations, sponsorisées par Novartis avaient pour thème:

 

"Protection des plus faibles par les vaccins antigrippaux adjuvantés (au MF59) dans les périodes inter-pandémiques et pandémiques."

 

"Grippe: le tueur sous-estimé." (Par le Pr J. Oxford)

 

"MF59: Un adjuvant unique avec des bénéfices démontrés en situation de pandémie."

 

Comme par hasard, c'est entre autres, ce "merveilleux" adjuvant "MF59, à base de squalène, qui fut utilisé dans les vaccins antigrippaux pandémiques de Novartis (Focetria, Celtura) au cours de la saga du H1N1....

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 15:08

Chronigrippe Mai 2011.

9 juin 2011 (extrait)

 

Emerging Infectious Diseases revient sur un cas groupé de grippe aviaire constaté en 2007 au Pakistan, ayant touché huit membres d’une même famille, originaires de la province de la frontière du nord-est. L’étude met en évidence plusieurs cas asymptomatiques et retient une contamination interhumaine à partir du cas index à quelques membres de son entourage.

 

Selon une étude du ministère américain de la Défense, les épidémies récentes au Venezuela et au Mexique ont mis en évidence l’émergence d’une nouvelle souche du virus A(H1N1)2009 qui mérite d’être suivie car elle est liée à des infections graves et des décès, y compris chez des patients vaccinés. A partir de bases de données génétiques, les chercheurs ont comparé la nouvelle souche mexicaine à celles d’autres régions. Cette souche émergente est apparue tardivement et provient d’une souche unique de A(H1N1)2009 ayant circulé brièvement en 2010. Les tests suggèrent qu’elle n’appartiendrait pas aux sous-clades du virus A(H1N1)2009 dominantes en Europe ou à Hong Kong. La saison grippale de l’hémisphère sud fournira davantage d’éléments sur cette nouvelle entité virale.

La mobilisation face à une pandémie grippale

 

A l’international

 

Le Relevé épidémiologique hebdomadaire de l’OMS publie le compte rendu d’une réunion des experts du SAGE (Strategic Advosory Group Experts) qui s’est tenue en avril.

A cette occasion, le groupe d’experts a examiné les dispositions envisageables pour la prise en compte, par l’OMS, des promesses de don de 120 millions de doses de vaccin A(H5N1). Les options possibles sont, soit de créer un stock physique en vrac, soit d’opter pour un stock virtuel, la souche vaccinale étant définie lors de la survenue d’une pandémie, ou bien encore une solution mixte, la plupart des doses étant affectées à un stock virtuel, une petite quantité restant conservée dans un stock physique pour un déploiement immédiat ; une réunion en novembre prochain permettra de trancher définitivement.

 

En France

  

A partir d’estimations issues des données de surveillance, des chercheurs français publiant dans PloSone ont déterminé que le vaccin pandémique H1N1 a été efficace à 86% pour prévenir une grippe à virus pandémique, contre 60% pour le vaccin contre la grippe saisonnière. Leur efficacité dans la prévention de syndromes grippaux a été de 52% en cours de pandémie et 33% après avec le vaccin H1N1 et 61% pendant et 19% avec le vaccin saisonnier. L’étude a inclus 838 volontaires vaccinés avec le vaccin pandémique et 856 avec le vaccin saisonnier.


L’efficacité a été estimée en comparant la proportion de la population vaccinée et la proportion de ceux qui, quoique vaccinés, ont néanmoins contracté une grippe ou ont été affectés par un syndrome grippal. Selon les auteurs, la moindre efficacité au regard des syndromes grippaux n’est pas surprenante, étant donné que les syndromes grippaux ne sont pas tous causés par des virus grippaux.

 

Tous les mardis, le Dilga réunit les hauts fonctionnaires de la défense d’une part, en Mardigrippe, et les responsables de communication de chaque ministère d’autre part, en Copil Info grippe, pour animer et orienter les travaux de préparation à une pandémie. Les thèmes abordés au cours du mois écoulé ont été les suivants :

 

 

* Thèmes de Mardigrippe : projet de plan pandémie grippale et rédaction des fiches-mesures du plan pandémie grippale ; bilan et réflexions sur la recherche en situation d’urgence, à partir des expériences H1N1 et H5N1.

 

 

* Thèmes du Copil’Infogrippe : mise à jour du site « pandémie grippale ».

 

Temps forts des semaines à venir

  

La révision du plan pandémie grippale est en cours de finalisation au niveau central ; le projet devrait prochainement être validé par les services du Premier ministre, en réunion interministérielle, avant que ne soient initiées des consultations plus larges.

 

Source: Grippeaviaire.gouv.fr

 

 

On remarquera, une fois encore, l’étrange obstination des autorités avec leur fameux « plan de préparation à la pandémie grippale » et on mettra cela en relief avec les propos troublants du représentant du secteur vaccinal en Europe, Mr Didier Hoch.

 

On remarquera aussi qu’on parle toujours d’une « pandémie grippale », ce qui là aussi est troublant car on sait donc déjà que la prochaine pandémie sera forcément grippale.

 

Comme toujours, on voit qu’on reparle de l’OMS comme si de rien n'était, avec son comité « SAGE » ultra opaque aux experts peu indépendants. Et là aussi, comme par hasard, on voit que cette agence (financée à plus de 80% par l’industrie concernée) veille à la prise en compte de promesses de dons pour 120 millions d’euros de vaccins H5N1… la belle affaire !

 

Rien n’a changé. Pire, alors que la fausse pandémie de H1N1 était connue pour sa très faible virulence, voilà que des scientifiques prétendent avoir établi que, tout compte fait, le vaccin pandémique était efficace à 86%.... on devine bien entendu toute la confiance à accorder à ces données ridiculement précises qui ne tiennent bien sûr pas compte de l’efficacité de tels vaccins expérimentaux à pouvoir, également, engendrer des effets secondaires graves !

 

En attendant, de nouveaux plans sont concoctés, dans les coulisses, avec essentiellement des remaniements de type communicationnel mais rien d’autre : ce qui comptera ce sera sans nul doute écouler des vaccins, par principe et tant pis si ceux-ci sont hasardeux, dangereux, d’une efficacité médiocre ou même inutiles !

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 12:01

Par Olivier Carron. Matin Canada, lundi 18 avril 2011

 

L'Organisation mondiale de la santé a annoncé hier en être venue à un accord avec des partenaires afin d'améliorer les réponses et les réactions dans le monde lors d'éventuelles autres pandémies de grippe.

 

Le cadre de l'accord a été établi par un groupe de travail coordonné par l'OMS. Il comprend notamment des régimes juridiques contraignants pour l'OMS, les laboratoires nationaux de la grippe et les partenaires de l'industrie dans les pays développés et en développement. L'accord doit maintenant être présenté à l'Assemblée mondiale de la Santé en mai, pour être examiné et approuvé.

 

Ce cadre doit assurer qu'en cas de pandémie, des échantillons de virus de la grippe seront partagés avec les différents partenaires qui en ont besoin pour prendre des mesures destinées à protéger la santé publique. Il doit aussi permettre de mieux établir les rôles et les obligations entre les principaux acteurs, notamment avec l'utilisation de contrats.

 

Selon l'OMS, la nouvelle façon de faire va aider à accroître et à accélérer l'accès aux vaccins essentiels, à des antiviraux et à des trousses de diagnostic, en particulier pour les pays à faibles revenus. L'accord est aussi à vocation préventive, puisqu'il doit permettre un plus grand soutien permettant de renforcer les laboratoires et la surveillance.

 

Margaret Chan, la directrice générale de l'OMS, estime que cet accord représente une «victoire très importante pour la santé publique».

 

Source: Matin Canada

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 20:24

12/04/2011

 

H1N1: Le Monde n'est pas prêt pour une nouvelle pandémie

 

Le monde n'est pas prêt à faire face à une nouvelle pandémie de grippe, neuf mois après l'annonce de la fin de celle du virus H1N1, a estimé mardi le groupe de travail de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la préparation pour les pandémies grippales.

 

"Les pandémies représentent des menaces pour la vie humaine ainsi que pour la santé et la sécurité dans le monde", a déclaré le président du groupe de travail, l'ambassadeur mexicain Juan José Gómez Camacho.



Quatre ans après la création de ce groupe composé de représentants d'Etats membres et malgré l'expérience du H1N1 déclarée première pandémie du siècle en juin 2009, il a estimé que le monde n'était toujours pas armé correctement contre un virus pandémique.

  

"Le monde n'est pas préparé, il n'est pas prêt à faire face à des pandémies de façon efficace", a estimé M. Camacho, considérant que les pays devaient encore relever plusieurs "défis".

 

Il a ainsi souligné la nécessité d'"augmenter de façon spectaculaire les capacités de production de vaccins (...) en particulier dans les pays en développement".

  

Le responsable mexicain a également insisté sur l'importance de développer les infrastructures requises pour distribuer les vaccins et s'assurer que ces derniers soient "abordables" pour tous.

  

Il a par ailleurs souligné l'importance de suivre des recommandations coordonnées et élaborées sur le plan mondial par l'OMS, estimant que lors de l'épisode de la grippe H1N1 certains pays avaient eu une gestion de la crise trop en solo.

 

Ces différents points sont discutées cette semaine par le groupe de travail. Un document final pourrait être adopté vendredi, a indiqué M. Camacho, expliquant que le texte serait par la suite proposé à la prochaine assemblée générale de l'OMS en mai.

 

L'ambassadeur mexicain a par ailleurs indiqué que le groupe de travail avait pu rencontrer jeudi dernier des représentants des laboratoires pharmaceutiques pour discuter des recommandations concernant notamment les vaccins, indiquant que "l'industrie avait donné des signaux très positifs".

L'OMS a déclaré formellement en août 2010 la fin de la pandémie de grippe H1N1, qui avait affolé la planète mais qui s'était finalement avérée moins meurtrière qu'une simple grippe saisonnière.

Sources: AFP & Lesechos.fr

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 18:37

Étoffer les « réservistes » pour faire face aux crises

 

7 avril 2011, par Alvezio Buonasorte

 

Tous les professionnels de santé sont concernés, y compris les pharmaciens.

 

Il n’y a en Alsace que 17 professionnels de santé prêts à être déployés pour faire face aux situations d’urgence, alors qu’il en faudrait plusieurs centaines.

 

«La leçon que nous avons tirée de la grippe A (H1N1), c’est qu’il faut disposer de professionnels aguerris pour faire face à une crise sanitaire d’urgence », explique Thierry Coudert, reconnaissant qu’il aurait été impossible à l’époque de vacciner l’ensemble de la population en quelques jours. L’ancien directeur de cabinet du préfet du Bas-Rhin est aujourd’hui directeur général de l’Eprus (Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires), structure chargée de la gestion de la réserve sanitaire, de la constituer, de la former et de la déployer.

 

« Actuellement, nous disposons de neuf réservistes dans le Bas-Rhin et de huit dans le Haut-Rhin, pour un effectif total en France de 500 réservistes », a-t-il indiqué mardi, à Strasbourg. Alors qu’il existe 25 000 professionnels de santé en activité en Alsace.

Professionnels, étudiants ou retraités

Il a lancé son tour de France du recrutement dans notre région en rencontrant les corps intermédiaires — les ordres des médecins, des sages-femmes et des pharmaciens, les pompiers, les représentants des étudiants, des médecins libéraux… — pour les sensibiliser à cette problématique. « Nous avons besoin de plusieurs centaines de volontaires dans chaque département. Nous lançons un appel à candidatures pour instruire les dossiers et constituer ce corps de réservistes volontaires dont nous avons besoin », poursuit-il, confiant qu’à sa connaissance, ce type d’organisations était unique au monde.

 

« Un contrat sera signé entre le volontaire, son employeur et l’Eprus. Ce dernier prendra en charge la logistique et la rémunération du volontaire, qui pourra être déployé hors de France, comme c’est le cas en ce moment au Japon, en Lybie, en Tunisie ou en Côte d’Ivoire auprès des ressortissants français, ou sur notre territoire en cas de crise », détaille Thierry Coudert. Il précise que tous les professionnels de santé peuvent y participer, ainsi que les retraités de moins de cinq ans et les étudiants en fin de cursus de formation.

 

L’Eprus a été créé en 2007 à partir des enseignements de la canicule et de l’épidémie de chikungunya. L’Eprus est également chargé de gérer l’ensemble des stocks stratégiques de produits sanitaires : masques, pastilles d’iode, antiviraux…

 

Source: l'Alsace.fr

 

NB: L'Eprus, c'est aussi ce groupe opaque "qui a signé pour le compte du ministère de la Santé les marchés avec les fabricants de vaccins (H1N1)" comme rappelé par Le Point.

Contrats verreux, s'il en est...

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 10:45

10 mars 2011.

 

Matthieu Perreault

La Presse

 

 

Les gouvernements devraient entamer dès maintenant la vaccination contre une souche grippale qui pourrait être à la source de la prochaine pandémie, la H2N2. Telle est la proposition faite ce matin dans le magazine Nature par trois chercheurs du prestigieux Centre de recherche sur les vaccins des Instituts nationaux de la santé des États-Unis.

Cette souche a notamment été responsable des pandémies de 1957 et 1968, qui ont respectivement fait 2 millions et 1 million de morts (70 000 et 35 000 victimes aux États-Unis, 10 fois moins au Canada). La pandémie H1N1 de 2009-2010 a fait 428 morts au Canada.

«La plupart des personnes qui sont nées après les pandémies de 1957 et 1968 n'ont pas de protection contre le H2N2», explique en entrevue téléphonique Gary Nabel, auteur principal de l'étude de Nature. «On a vu avec le H1N1 que c'est très risqué: les victimes sont souvent plus jeunes que pour la grippe saisonnière. On peut évidemment attendre que la pandémie se présente et faire des vaccins appropriés à ce moment, mais il peut y avoir des milliers de morts avant qu'ils ne soient prêts. Il faut aussi compter avec les difficultés logistiques et sociales d'une vaccination de masse d'urgence; plusieurs pays ont eu de la difficulté à convaincre leur population à se faire vacciner contre le H1N1.»

Selon le plan du virologue américain, les autorités pourraient vacciner quelques millions de personnes dans chaque pays chaque année contre la grippe H2N2, en utilisant le vaccin de 1968, pour créer une «immunité de masse» réduisant la contagion. Selon M. Nabel, vacciner 10 millions de personnes en Amérique du Nord coûte 250 millions en temps normal. À titre de comparaison, la vaccination contre la grippe H1N1 a coûté plus d'un milliard en 2009-2010, sans compter les subventions de mise au point du vaccin. «On connaît déjà les risques et la performance des vaccins de 1957 et 1968, alors on économiserait», avance M. Nabel.

Prudence au Québec

Au ministère de la Santé du Québec, la relationniste Noémi Vanheuverzwijn indique que les autorités québécoises attendent un signal de l'Organisation mondiale de la santé, qui n'a pas encore pris position sur le plan de M. Nabel. «Cette souche ne circule pas encore au Québec ou au Canada, dit Mme Vanheuverzwijn. Personne ne peut prédire la souche qui formera la prochaine pandémie. Ce qui est présenté dans Nature est une hypothèse

 Karl Weiss, microbiologiste à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, est tout aussi sceptique. «Honnêtement, je ne pense pas qu'on en est rendu à préparer la prochaine pandémie, dit le Dr Weiss. La nature nous dicte qu'il ne devrait pas y en avoir une prochainement, disons pour la prochaine décennie. Il est aussi très difficile de faire des prévisions. Tout le monde attendait la grippe aviaire H5N1 d'Asie, la H1N1 est venue du Mexique et du porc. Il ne faut pas oublier que la technologie de la vaccination a beaucoup progressé. On cherche à rendre le vaccin plus durable et à avoir d'autres formulations qui se développent plus rapidement, à moindre coût.»

Source: Cyberpress.ca

 

 

NB: Il est intéressant de mettre cet article en lien avec un autre, que nous avions récemment publié sur ce site, au sujet des stocks d'anciens vaccins H5N1 soit-disant encore très utiles en vue d'une prochaine pandémie si" certaine" semble-t-il...

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